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Universalisme : La Shoah ou le mètre étalon de l’horreur

Il apparaît aujourd’hui que les malheurs qui se sont abattus sur le monde depuis la nuit des temps reviennent à la lumière pour de multiples raisons. l’une d’elles réside dans le fait de rendre à la Shoah sa non originalité. Il y eut d’autre massacres sans qu’on en fasse un tel bruit. Il est de fait qu’une liste des massacres qui serait faite ressemblerait à une longue litanie de crimes pllus horribles les uns que les autres.

La Shoah a été qualifié de génocide. Lorsque le Procès de Nuremberg eut lieu il ne s’agissait que de crimes contre l’humanité. Ce terme désigne une « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux »1 Trois ans plus tard le terme de génocide apparaît, à l’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, sous les termes suivants en 1948, à l’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide,sous ls termes suivants :« l’un quelconque des actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ».

Le jeu de l’actualité rejoint par l’habitude de célébrer les anniversaires ont fait que le massacre du Rwanda est revenu au premier plan. L’historien Jean-Pierre Chrétien dans son dernier livre, Rwanda, Racisme et Génocide, l’idéologie hamitique ne manque pas de souligner les parallèles troublants entre l’antisémitisme en Europe qui a conduit à la Shoah et ce qui s’est passé en 1994 dans ce petit pays au cœur de l’Afrique. La question qui peut se poser dans ce cas est de savoir si ce genre de parallèle ne risque pas de masquer les raisons profondes locales qui ont put créer les conditions favorisant une telle horreur. Pour le professeur Maniragaba Balibutsa2 l’ethnisme ou le racisme endogène précolonial a été renforcé par les idéologies exogènes (l’idéologie hamitique notamment) importées par les colonisateurs et internalisées par les autochtones pour expliquer le cannibalisme au Rwanda et au Burundi. La position de Chrétien revient sans jamais le dire à pousser en avant l’image du bon nègre.
« Nous pensons donc », poursuit Balibutsa, « que le problème des pays de la région des Grands Lacs est moins un problème de lutte entre les ethnies supposées ou réelles que le problème de l’ethnisme ou du racisme endogène précolonial ». Difficile de savoir si cela confime ou infirme ce que dit cet historien français « es Tutsis n’ont rien à voir avec les Juifs, mais se retrouvent dans une situation similaire. De l’antisémitisme à l’antitutsisme, on retrouve des pistes communes ». Ce qui nous oblige sans nier ce qui s’est passé, c’est à dire un génocide se passant dans un société non-industrialisée.

La question se pose aussi en ce qui concerne la question arménienne. Ce qui s’est passé au cours de l’année 1915, c’est à dire l’extermination de centaine de millier d’Arméniens. Faire le parallèle semble aussi aggraver ce qui s’est passé.

Le parallèle avec ce qui s’est passé en Namibie Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle.

Les Cambodgiens affrontent leur génocide à travers l’étude de la Shoah.

Quand les grands esprits se rencontrent : une institutrice de l’Indiana et un intellectuel cambodgien créent un atelier sur l’étude comparative des génocides à Battambang .

Semblent échapper à la parallèle ce qui s’est passé au Darfour, ou au Biafra....

P.S.